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L’exploitation et la notion de « métier passion »

A l’occasion du rassemblement des bergers en lutte à Batsère, le syndicat a organisé plusieurs temps d’échange. L’un d’entre eux mettait en discussion la notion de “métier passion” avec l’ouvrage : Te plains pas, c’est pas l’usine de Lily Zalzett, Stella Fihn.

Quand on travaille dans une association, on est censé y trouver du sens, on est censé être en adéquation avec des valeurs et non avec une logique de profit. Faire corps avec son boulot : une chance inestimable ?

À rebours de cette image, ce livre rend compte de modalités d’exploitation insidieuses, dissimulées derrière l’idéologie du civisme et de l’engagement associatif : rapports hiérarchiques brutaux, chantage à la responsabilité, injonction permanente à ne pas compter ses heures, utilisation sans mesure du bénévolat et des services civiques.

« Mais te plains pas, tu pourrais bosser à l’usine ! »

Écouter l’épisode 2 de l’émission de l’actu des luttes: Métier passion, piège à con? Un parallèle entre métier de berger et travail associatif.

Falsifier nos horaires de travail

Lorsque les éleveurs nous confient leurs troupeaux, nous devons nous en occuper en autonomie, en étant présent 24/24H sur notre lieu de travail. Nous sommes rémunéré 35H à 44H par semaine, quelque soit le temps réel que nous avons travaillé. Notre rémunération est bien en deçà de ce qu’elle devrait être, et le temps de travail (vraiment) réalisé va bien au-delà du temps de travail légal.
En 44H, nous devons nourrir les animaux, les soigner et les protéger des prédateurs, tout en gérant la ressource en herbe et respecter d’éventuelles MAEC. Si l’on considère qu’une brebis doit pâturer 8H par jour (en montagne, c’est souvent plus), sur une semaine de 6 jours, cela représente déjà 48H uniquement pour la garde. A cela, on rajoute le temps de la chaume, faire les parc, soigner les animaux, entretenir les installations, effectuer le ravitaillement, faire les constats de prédation, rechercher des bêtes, soigner les chiens…
Cela fait beaucoup d’heure de travail qui n’apparaissent pas sur la fiche de paye ! Nous sommes dans une situation de travail dissimulé qui est généralisée.

Pour les gardiens de troupeaux, c’est la triple peine:

  • Nous sommes forcés de travailler « gratuitement » puisque nous ne sommes pas rémunérés pour toutes les heures supplémentaires que nous effectuons au delà de nos contrats.
  • Toutes ces heures non déclarées ne sont comptabilisées ni pour notre chômage ni pour nos retraites.
  • Cette surcharge de travail a un coût: nous la payons de notre santé.

 

Durant la saison d’estive 2023, de nombreuses bergères et bergers se sont heurtés a un problème similaire et qui ne date pas d’hier : les éleveurs nous demandent de mentir, et de signer des fiches horaires trafiquées destinées à l’inspection du travail!

Il fait effectivement partie de nos obligations en tant que salariés agricoles de remplir des fiches qui renseignent nos heures effectuées – qu’on le fasse ou non, on est sensé les remplir.
Les éleveurs, conscients qu’en estive nos horaires réels sont loin d’être ceux spécifiés sur notre contrat de travail (qui parlent de 44h maximum par semaine), nous demandent avec plus ou moins d’insistance de remplir ces feuilles en mentant.
Chantage à la réembauche l’an prochain, chantage au versement du salaire, chantage à l’édition de la fiche de paie, tous les moyens sont bons pour convaincre les berger.es de se plier à la consigne – même les moins jolis!
Seul.e dans la montagne, avec la fatigue accumulée, difficile de tenir tête à ceux qui nous embauchent, même quand on sait que ce qu’ils nous demandent est illégal et abusé.

Pourquoi font-ils cela?
La FNSEA conseille aux éleveurs de faire remplir les fiches horaires selon les intérêts des employeurs. Nous déclarer 44h n’est pas en accord avec la réalité de notre travail mais permet de justifier les petits salaires qu’on touche – ils n’auront jamais intérêt à ce que la réalité de notre travail soit chiffrée !

Mais alors que faire ?
Certains bergers sont arrivés à un accord avec leur employeur : ne pas écrire sur les fiches en question les horaires précis, mais seulement spécifier lorsque les jours ont été travaillés et les repos pris. Les horaires sont notés à part. Cela permet aux éleveurs de rendre quelque chose en cas de contrôle, et aux bergers de produire des documents qui attestent de la réalité des heures effectuées.

Pour celles et ceux qui ne peuvent pas faire autrement que de signer des feuilles horaires vierges ou que de mentir : il est fortement conseillé de noter A PART ses horaires réels. Il peut même être pertinent de spécifier, par écrit, les pressions subies – que ce soit par mail ou par SMS, afin de laisser des traces écrites. Un simple « J’ai remplie la fiche horaire avec les faux horaires que tu m’as demandé » suffit, en cas de conflit, à prouver qu’une pression a été mise.

Si, lors des négociations des avenants départementaux ou même d’un avenant national, la FNSEA ose s’appuyer sur des feuilles signées qui parlent de 44h effectives par semaine, nous leur opposeront les cas des camarades qui subissent la pression, ainsi que des fiches horaires RÉELLES que nous avons récoltées.

Il ne s’agit pas de compter nos heures à la minute : avec les SGT, nous nous battons pour que les spécificités du métier de gardien de troupeaux soient reconnues – y compris au niveau des horaires.


N’hésitez pas à témoigner, même anonymement :

  • sgtpaca@riseup.net
  • sgt38@riseup.net
  • syndicatdespatresdu65@gmail.com
  • sgt_ariege@riseup.net

Le salariat agricole, l’animal et l’agro-industrie : discussion avec Jocelyne Porcher

Belle première pour Massif Attaque Pyrénées. Une bonne fréquentation malgré la pluie, des stands vivants, beaucoup de rencontres, des prises de parole variées, et du son lourd en soirée !

L’actu des lutte consacre une première émission au rassemblement de gardien.nes de troupeaux en lutte organisé à Batsère le 27 avril dernier. Un premier podcast qui raconte dans quelle démarche on a organisé cette rencontre, et qui restitue la discussion que nous avons eu avec Jocelyne Porcher !

Peut-on émanciper le travail (humain et animal) sans abattre le capitalisme et les rapports de production qui lui sont propre?

Au SGT, on pense que NON, et on en discute ici :

https://actualitedesluttes.info/emission/massif-attaque-le-rassemblement-de-la-sgt

La deuxième discussion (Lily Zalzett) fera l’objet d’un autre épisode.

Bonne écoute !

Foire de Beaucroissant

Le Syndicat des Gardien.nes de Troupeaux de l’Isère sera présent à la Foire de Beaucroissant les 20 et 21 avril prochain !

Nous sommes un syndicat d’ouvrier.es agricoles qui exerçons les métiers de berger.es, vacher.es et chevrier.es dans les alpages. Nous sommes en lutte contre le patronat agricole qui nous exploite, et nous nous battons pour faire appliquer le code du travail jusque dans nos montagnes. Notre métier est idéalisé. Pour en finir avec les idées reçues sur le métier de berger : venez discuter avec de vrais travailleurs précaires ! Rendez-vous sur notre stand d’information.

Notre syndicat CGT participera également au débat sur l’agriculture le samedi 20 avril à 16H au stand de La Terre et du Travailleur Alpin.

Vous êtes ouvrier.es agricoles ? Venez échanger avec nous: ensemble on sera plus fort face au système capitaliste qui nous écrase.

Les Syndicats CGT des Gardien.nes de Troupeaux ont entamé un bras de fer face à la FNSEA afin de faire entendre nos revendications :

  • Une prime de précarité pour tous les contrats saisonniers
  • La fin du travail gratuit par la reconnaissance de la totalité des heures travaillées.
  • La fin du travail au SMIC et le palier 7 minimum pour tous les gardien.nes de troupeaux.
  • La fin des logements insalubres et dangereux.
  • La priorité à l’embauche d’une saison à l’autre.
  • Le remboursement de notre équipement.
  • La prise en charge des frais lié à nos chiens de conduite.
  • Plus de contrôles pour sanctionner les employeurs dans l’illégalité.
  • Le conditionnement des aides loup au respect du code du travail.

 

Foire de Saint-Martin de Crau : Reportage radio

A écouter sur Radio Aioli : Le reportage sur la mobilisation du SGT PACA à la foire de St Martin de Crau.

Le 14 février avait lieu à Saint Martin de Crau, comme tous les ans, une importante foire dédiée au pastoralisme, pratique millénaire et emblématique de l’agriculture régionale. Mais dans le folklore qui l’accompagne, la condition des gardiens et gardiennes de troupeaux est bien souvent absente, ou déformée : le métier de berger bergère est romantisé, loin des réalités décrites et dénoncées dans les entretiens et prises de parole qui suivent.

Depuis bientôt 2 ans, un syndicat des gardiens et gardiennes de troupeau, le SGT a été fondé. Il s’est rallié à la CGT, afin de pouvoir peser dans les négociations, de faire force, collectivement.

Comme ce 14 février donc, où le SGT et la section locale CGT se sont invités à la foire pour dénoncer leurs conditions très précaires de travail et réclamer la prise en compte du temps réel travaillé (souvent plus proche des 70h semaine que de 35), ainsi qu’une meilleure considération de leur expérience, de la pénibilité, une prise en charge des frais liés au métier (le matériel, les chiens).

Ils et elles ont installé des tentes, des banderoles et une sono, à l’entrée de la foire. Iels tractent et interpellent les visiteurs visiteuses de la foire, les exploitants qui les emploient, les élus et notables qui se pressent à la foire et y vont chacun de leur petit discours entendu.

Retrouvez ici l’article sur la mobilisation, le tract et les photos.

La FDSEA 05 annule les négo pour « raisons météorologiques »

Aujourd’hui, lundi 8 avril, était prévue une réunion de mise en conformité de l’accord territorial concernant les conditions de travail des salariés agricoles du 05. La réunion, prévue de longue date, devait porter spécifiquement sur la question des gardien.nes de troupeaux ; profession largement représentée dans le département pastoral que sont les Hautes Alpes.

La FDSEA 05 a décidé d’annuler la négociation, sous un prétexte ubuesque : des conditions
météorologiques « défavorables ». En effet il ne fait ni beau ni mauvais ce lundi ; en tant que salarié.es qui travaillons dehors toute l’année comment ne pas y voir le plus pur mépris ?!

Depuis février 2023, jusqu’à mars 2024 la FDSEA a annulé toutes les rencontres prévues dans le département, se contentant de se rendre a une réunion annuelle obligatoire.

En 2022 est adoptée la nouvelle convention collective pour les salariés agricoles et CUMA. Son préambule spécifie l’obligation de réaliser des mises en conformités avec les accords départementaux en vigueur jusqu’alors. Dans le 05, cet accord concède aux gardien.nes de troupeaux quelques avantages – toujours bien insuffisants au vu de de conditions de travail que nous subissons. La FDSEA use de tous les moyens pour continuer a exploiter au mépris de la loi et du code du travail.

Faire durer ce processus de mise en conformité est un moyen de ne jamais se confronter à la réalité de nos conditions de travail et à la précarité que nous dénonçons avec nos syndicats.

Voir le communiqué du SGT PACA

Négociations en Isère: la FDSEA refuse de siéger

Le syndicat des gardien.nes de troupeaux de l’Isère organisait une conférence de presse ce vendredi 5 avril devant le siège de la fdsea38 a Moirans.

Il y a un an, notre syndicat organisait un rassemblement pour demander l’ouverture des négociations en Isère pour les gardiens de troupeaux, car il s’agit d’un des rares départements pastoraux à ne pas avoir d’accord qui prenne en compte les spécificités des métiers de berger.es, vacher.es ou chevrier.es dans les alpages. Depuis ce rassemblement, plusieurs réunions de négociations ont été planifiées avec la DDETS, mais une sur deux ont été annulées!
Ce vendredi 5 avril devait se tenir une Commission Mixte Paritaire à St Hilaire de la Côte. La FDSEA 38 a décidé d’annuler cette réunion, sous prétexte d’une interview donné par notre syndicat à l’issue de la précédente CMP le 14 mars dernier.

Suite à ces annulations en série, nous avons décidé de rappeler les conditions de travail et de rémunérations auxquelles font face les gardiens de troupeaux. Si nous ne mâchons pas nos mots dans nos communications c’est parce que nous sommes en colère. Les propos que la FDSEA 38 a jugé diffamatoire, ne sont rien, par rapport à ce que nous endurons en tant que travailleurs. Elle a pu être blessée par nos mots, mais nous sommes blessés au quotidien par les situations que nous traversons, et nous le payons par notre santé.

Pour les gardiens de troupeaux, ce qui fait arrêter la profession, ce sont la précarité, les nombreuses heures de travail non rémunérées, le travail au SMIC, les logements insalubres et dangereux, l’équipement et les chiens de conduite entièrement à nos frais, les discriminations racistes et sexistes,…

Les employeurs sont confrontés à des problématiques de recrutement et de formation de leurs salariés d’alpage. Et pour cause, le turnover dans le métier est intense, et on estime qu’une carrière de berger est de 5 saisons en moyenne. Cinq saisons, c’est environ le temps qu’il faut pour devenir un professionnel aguerri. Il y a donc effectivement un gros problème dans la profession. Mais les employeurs sont surtout confrontés à des problématiques de légalité vis-à-vis des conditions d’embauche qu’ils proposent.

Les éleveurs nous confient leurs troupeaux, et nous devons nous en occuper en quasi-autonomie, en étant présent 24/24H sur notre lieu de travail. Nous sommes rémunéré 35H à 44H par semaine, quelque soit le temps réel que nous avons travaillé. Notre rémunération est bien en deçà de ce qu’elle devrait être, et le temps de travail (vraiment) réalisé va bien au-delà du temps de travail légal.

 

Déclaration du SGT38

Déclaration de l’USRAF

 

Revue de presse: Voir les articles de presse ici.

 

Les propos tenu par Jérome Crozat, président de la FDSEA38, dans le reportage de France 3 nous scandalisent : Par la faute de notre action syndicale pour accéder à des conditions de travail décentes, nous favoriserions l’embauche de travailleurs étrangers ? Honte à vous de mettre les travailleurs en concurrence. Quelque soit leur status, leur genre ou leur couleur de peau, les travailleurs de l’agriculture doivent pouvoir vivre dignement de leur travail. Et la CGT se bat au côté de tous les travailleurs, pour qu’ils accèdent aux même conditions de travail, de rémunération et de logement que les travailleurs français.

Même travail, même droits !

Ces propos nous rappellent que la FNSEA propose désormais de fournir des « saisonniers hors Union européenne » aux agriculteurs. Ce service est évidement payant, mais le syndicat agricole fait des « prix de gros » pour des travailleurs venu du Maroc et de la Tunisie. (voir l’article de Mediapart)

Le patriarcat grimpe jusque dans nos montagnes. Ensemble, balayons-le !

A l’occasion du 8 mars – journée internationale de lutte pour le droit des femmes – les gardiennes de troupeaux organisées au sein du syndicat SGT-CGT prennent la parole et témoignent de leurs conditions de travail: Voir le témoignage en entier ici.

Pour mes chiens, c’est comme pour mes bergers, je ne prends que des femelles, ça se dresse mieux.

«La passion», l’oubli de soi, le sens du sacrifice, les performances physiques et la
capacité à subir la rudesse du milieu sans sourciller, sont mis en avant. Des valeurs
viriles et sans rapport avec notre métier. Et un certain niveau de souffrance au
travail est considéré comme tout à fait normal. On entend souvent qu’il faut «avoir
le mental». Nos connaissances, ce que l’on sait faire, ça n’a pas de valeur. Il faut
être un dur et fermer sa gueule.

Un contexte propice aux violences de la part des employeurs…
«Comment va ma bergère? » «celle-ci c’est la mienne, personne n’y touche!» Le brouillage des limites entre vie privée et vie personnelle est très banal dans le métier. Mitoyen de la notion de «métier passion», il s’agit d’un des leviers de l’engagement. Certains vont jusqu’à dire que «le berger fait partie de la famille». Si l’on ajoute à cela la dimension genrée des rapports sociaux, et l’isolement dans lequel nous travaillons, on comprend vite que les bergères sont exposées à tout un panel de violences. Si certaines semblent anodines aux non avisés, elles existent et sont significatives. Elles sont un point de départ, depuis lequel l’escalade est toujours possible: nous sommes tenues de rester sur nos gardes.
Il est parfois difficile de dire NON, de dire STOP, d’être prises au sérieux, écoutées
et entendues. Particulièrement dans le cadre d’un rapport hiérarchique, qui ne
s’assume pas.

…Mais aussi des autres usagers de la montagne
«Vous êtes toute seule ici? » Nos employeurs n’ont pas le monopole des violences, c’est toute notre profession qui est objectivée: les pâtres ne sont pas considérés comme des travailleurs, mais comme les simples figurants d’un paysage décor. Il est donc tout à fait normal de frapper à la porte de leur cabane et de ne pas respecter leur intimité. Par leur genre, les bergères sont objectivées deux fois. Pensez à tout l’imaginaire de la bergère dans le folklore populaire, aux chansons de Brassens. Isolées sur leur lieu de travail, logées dans des cabanes qui ne ferment pas toujours à clef ou qui sont parfois mitoyennes d’un refuge, elles sont particulièrement exposées aux violences sexistes et sexuelles. Les exemples d’agression ou de situations dangereuses ne manquent pas. En l’absence, relativement fréquente, d’eau courante, il faut se laver au torrent. Nous sommes parfois
surprises par des personnes de passage, parfois délibérément observées.

Lutter collectivement
Chacune de ces situations semble très spécifique à notre métier. Pourtant de
nombreuses femmes peuvent établir des liens avec leur propre vécu au travail et
dans la vie. Le dévouement, la docilité, l’impuissance qu’on nous prête,
l’appropriation de nos corps, le mépris de nos qualifications… cela nous concerne
toutes. Partout, les femmes doivent faire leurs preuves. Elles doivent se battre, elles
doivent être fortes, mais sans faire de bruit.
Les bergères sont poussées dans leurs retranchements. Pour être reconnues, on nous
laisse le choix entre la docilité et le virilisme. Soit je la ferme et je fais gentiment
ce qu’on me dit. Soit je leur montre que «moi j’ai des couilles »: je pousse, je
force, je me mets en danger, je m’use.
La troisième voie est celle de l’affirmation collective du droit au respect et à la dignité.
Celle de la lutte collective contre l’isolement, contre le silence, contre la standardisation et la discipline qu’aimeraient nous imposer le capital et le patriarcat.

 

Afin de se préparer au mieux pour nos saisons d’estive, un stage d’autodéfense féministe à destination des bergères aura lieu les 4 et 5 mai :

Stage d’auto-défense féministe pour bergères et gardiennes de troupeaux

Massif attaque, le rassemblement des gardien.nes de troupeaux en lutte

Camarades, collègues, curieux et curieuses,

Le samedi 27 avril, les Gardien·ne·s de Troupeaux en lutte se rassemblent à Batsère (65) pour une journée festive et militante ! Au programme, conférences avec des invités de renom, temps d’échange avec les syndicats et collectifs de pâtres venus de tous les massifs, et bien sûr soirée concerts avec « Cuillère à Caf » (rap) et « CxK » (rock Occitan).

Venez nombreux et nombreuses !
Et surtout, faites tourner !