Massif Attaque édition cévenole : les gardiennes et gardiens de troupeaux, toujours plus nombreux, toujours plus combatifs

Les SGT-CGT se sont réunis à Saint-Jean-du-Gard ce weekend pour une nouvelle édition de Massif Attaque. Cette troisième édition a rassemblée plus de 300 personnes autour de la lutte des gardiens de troupeaux.

Le weekend a débuté vendredi par une journée de formation pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles au travail. En agriculture, nous sommes régulièrement victimes de misogynie ou d’homophobie. Les situations de harcèlement et les agressions sexuelles sont fréquentes dans notre travail, et renforcées par l’isolement. Il est essentielle de nous organiser pour que cessent les violences.

L’atelier « négocier son embauche » a permis à de nombreux salariés de se former sur le droit du travail et d’appréhender de manière combative la saison qui vient.

Durant la discussion sur la réforme du RSA et la précarité, les camarades du CNTPEP ont rappeler que le chômage est un choix politique, fait par le pouvoir et le patronat, pour maintenir la pression sur les salaires et les conditions de travail. De cette manière, ils exercent un chantage à l’emploi permanent, nous obligeant à accepter n’importe quel emploi, à n’importe quel prix.

Pour aller plus loin, rendez-vous sur le site du Comité National des Travailleurs Privés d’Emploi et Précaires :

Lors de la table ronde « Paysannerie » et lutte des classes, nous avons débattus de la question suivante:

Pourquoi le « mouvement paysan » – tel qu’il se construit aujourd’hui – reste un frein, voire une impasse, pour les luttes du salariat agricole ?

Le patronat n’a de cesse d’invisibiliser les rapports d’exploitation qui existent en agriculture, et ainsi, d’invisibiliser les ouvriers agricoles et leurs luttes. L’installation est présentée par le monde paysan comme la seule voie de promotion sociale possible pour un ouvrier agricole. Une solution individuelle, donc, au détriment de la lutte collective des ouvriers pour l’amélioration de leurs conditions de travail et l’augmentation des salaires.

Une troisième édition réussite, riche de débats et de rencontres, et qui s’est terminée par la fête et les concerts.

Voir l’article de Reporterre :