A l’occasion du rassemblement des bergers en lutte à Batsère, le syndicat a organisé plusieurs temps d’échange. L’un d’entre eux mettait en discussion la notion de “métier passion” avec l’ouvrage : Te plains pas, c’est pas l’usine de Lily Zalzett, Stella Fihn.
Quand on travaille dans une association, on est censé y trouver du sens, on est censé être en adéquation avec des valeurs et non avec une logique de profit. Faire corps avec son boulot : une chance inestimable ?
À rebours de cette image, ce livre rend compte de modalités d’exploitation insidieuses, dissimulées derrière l’idéologie du civisme et de l’engagement associatif : rapports hiérarchiques brutaux, chantage à la responsabilité, injonction permanente à ne pas compter ses heures, utilisation sans mesure du bénévolat et des services civiques.
« Mais te plains pas, tu pourrais bosser à l’usine ! »